[Made In Cameroon Magazine]- 45 hectares de champ semencier, pour un rendement de 4 tonnes chacun. C’est sur cette superficie que l’IRAD a effectué ses premières expériences. Certainement à la faveur des financements récemment mis à disposition par l’État.
En effet, suite à la publication d’avril 2022 portant sur la conjoncture du blé, dans laquelle l’IRAD invoquait le manque de moyens financiers pour le développement de la culture du blé au Cameroun, le chef de l’Etat Paul Biya a instruit la mise en disposition d’une subvention spéciale.
Un peu plus de 10 milliards de FCFA pour réduire la dépendance aux importations de blé qui creusent le déficit de la balance commerciale et induit l’expatriation d’environ 150 milliards de FCFA environ par an.
Ces nouvelles semences l’Irad sont de deux types : variétés #IRAD 1 et #IRAD 2. Selon la journaliste Odeline Stella Endom spécialisée en agriculture, ces variétés « ont l’avantage de s’adapter à toutes les zones agroécologiques du Cameroun mais la région de l’Adamaoua a déjà confirmé la réussite sur son territoire ».
C’est à Wassande, localité de l’Adamaoua au Cameroun que l’IRAD récolte actuellement 180 tonnes de blé.
Il s’agit de la première récolte issue des champs semenciers de blé récemment mis dans la localité de Wakwa, Mbang-boum. Selon le chef de l’Agence dans l’Adamaoua, ces semences seront bientôt mises a la disposition des coopératives de producteurs.
« Ils bénéficieront également d’un accompagnement afin de les multiplier et ainsi amener le Cameroun à sortir de la dépendance à l’importation de la farine de blé », a précisé la journaliste.