Made In Cameroon Magazine – Il y a un mois, la toile camerounaise vibrait au rythme du « remix de Viviane ». Un clip audio et vidéo réalisés à la faveur de la mobilisation d’un collectif d’artistes baptisé les « 5 grosses têtes du showbizz » camerounais, sous l’impulsion du rappeur Maahlox Le Viber.
Le titre « Viviane » de Prince Aimé reconnaissait alors une percée spectaculaire sur la scène musicale camerounaise, plus de 20 ans après sa première parution. Un succès qui a été scellé par de belles promesses de la part de son équipe managériale : une voiture de 30 millions Fcfa, qu’il a confirmé avoir bel et bien reçue.
J’ai l’impression que oui, les gens m’ont porté très haut, mais ont aussi un peu relâché les choses en chemin et aujourd’hui, on ne sait plus où se trouve chacun.
Cependant, ses propos tenus sur le plateau de Balafon TV ce mercredi 18 décembre révèle plutôt autre chose :
« On m’a offert une voiture. Je travaillais avec Calabash et Easy Consulting qui est l’équipe que j’avais mise sur pied en ce moment-là. J’ai reçu la voiture qui est venue de Calabash de mon frère, le monsieur Wax Dey, qui m’a été remise par les gars de Easy consulting. Je dirais que c’est tout ce que j’ai reçu de ce projet. On m’a dit que la voiture a été achetée à 8 millions, mais j’ai une facture de 5 millions, dont je ne sais pas trop les détails » a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : « Je dis la vérité aux Camerounais, c’est très important ! On ne peut pas mentir parce que ce sont eux qui se sont levés pour me donner leurs voix, pour me porter.
Aujourd’hui, moi-même je suis un peu dans le flou. J’ai l’impression que oui, les gens m’ont porté très haut, mais ont aussi un peu relâché les choses en chemin et aujourd’hui, on ne sait plus où se trouve chacun. Je me bats comme je peux pour soulever le navire. Mais en réalité, c’est ma carrière, et je crois que les Camerounais et moi, nous n’allons rien lâcher.
Ce buzz, ce succès est venu de Dieu, ce n’est pas moi qui ai provoqué ce succès, et même mon frère Debordo, je pense que c’est le bon Dieu qui a voulu l’utiliser pour relancer les choses. Et personne n’a le droit d’en profiter en estimant qu’on a travaillé quoi que ce soit et à nous de prendre le relais », a précisé Prince Aimée.
C’est un propos qui sous-entend que Prince Aimé aurait été victime de pratiques qui n’ont rien en commun avec l’honnêteté et la probité dont son actuel manager Wax Dey s’est toujours prévalus. On aura probablement très bientôt la réaction de ce dernier à ce sujet.