Être jeune, talentueux et vouloir faire bouger les lignes, c’est une ambition que partagent de nombreux Camerounais de la diaspora. Mais comment concrétiser ses projets dans un contexte souvent complexe pour le déploiement des jeunes camerounais ? Le Programme d’Aide au Retour et à l’Insertion des Jeunes de la Diaspora (PARI-JEDI) est la réponse du gouvernement camerounais à cette problématique.
PARI-JEDI : Un programme d’accompagnement sur mesure
Lancé en 2017, le PARI-JEDI est bien plus qu’un simple programme gouvernemental ou mécanisme de mobilisation des jeunes pour leur participation à la construction nationale. C’est un tremplin pour les jeunes Camerounais de la diaspora souhaitant s’investir dans le développement de leur pays. En effet, il propose un accompagnement personnalisé à chaque jeune, en fonction de ses projets et de ses besoins.
Que vous soyez porteur d’un projet entrepreneurial, que vous souhaitiez vous insérer dans le monde du travail ou simplement contribuer à la vie de votre communauté, le PARI-JEDI met à votre disposition une palette de services :
- Un soutien financier concret : Bénéficiez de crédits, de subventions et d’autres formes d’aide financière pour concrétiser vos projets.
- Un accompagnement personnalisé : Des conseillers experts sont à votre écoute pour vous guider à chaque étape de votre parcours et vous aider à surmonter les éventuels obstacles.
- Des formations ciblées : Développez vos compétences grâce à des formations professionnelles et civiques adaptées à vos besoins.
- Un réseau solide : Intégrez une communauté de jeunes dynamiques et partagez vos expériences.
En rejoignant le PARI-JEDI, vous faites le choix de :
- Mettre vos talents au service de votre pays : Apportez votre pierre à l’édifice en contribuant au développement économique et social du Cameroun.
- Devenir un acteur du changement : Créez votre entreprise, innovez, et inspirez les autres.
- Bénéficier d’un réseau d’appui solide : Soyez accompagné dans toutes vos démarches et bénéficiez d’un soutien personnalisé.
Les missions du PARI-JEDI
Au-delà de l’accompagnement individuel, le PARI-JEDI a pour missions de :
- Mobiliser la diaspora : Sensibiliser les jeunes de la diaspora aux opportunités offertes au Cameroun et les inciter à s’impliquer dans le développement du pays.
- Lutter contre l’émigration irrégulière : Proposer des alternatives à la migration clandestine en offrant des perspectives d’avenir au Cameroun et en facilitant le retour et l’insertion des jeunes.
- Promouvoir l’investissement : Encourager les jeunes de la diaspora à investir dans l’économie camerounaise et à créer des entreprises.
Comment bénéficier du PARI-JEDI ?
Pour en savoir plus sur le PARI-JEDI et connaître les modalités d’inscription, rendez-vous sur le site internet du programme. Vous pouvez également vous rapprochez-vous de la représentation diplomatique du Cameroun dans le pays où vous vous trouvez.
Le PARI-JEDI est né le 14 février 2017, suite à la Décision N° 013-2017/D/MINJEC/CAB. De ce fait, il est placé sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et de l’Education physique. Dans son déploiement, le minjec a par exemple mis en place le sous-programme DIALYJ (Diaspora and Local Youth Joint Venture). Lequel permet de financer des projets portés à la fois par un jeune de diaspora et un autre jeune basé au Cameroun, âgé entre 21 et 35 ans.
Dans son rapport de 2023, le MINJEC rapporte notamment que 47 projets ont été financés à travers ce sous-programme du PARI-JEDI depuis l’appel à projet lancé par le ministre de la jeunesse Mounouna Foutsou le 29 mars 2022. Ceci pour un financement global de 399 millions de FCFA, soutenant ainsi l’œuvre du développement local.
Parmi ces différents projets, 16 proviennent de la région du Centre, avec 14 dans le département du Mfoundi, 5 dans la région du Littoral, deux dans l’Extrême-Nord, 1 au Nord, 1 à l’Ouest, 1 au Sud et un dernier au Sud-Ouest.
Ces projets ont bénéficié d’un financement allant de 10 à 25 millions FCFA, qu’ils ont investis dans divers secteurs notamment l’agriculture, l’aquaculture, les énergies renouvelables, le numérique, la pêche et la santé. Un projet rizicole basé à Pitoa a d’ailleurs bénéficié d’un financement de 25 millions de Fcfa pour la transformation et la commercialisation du riz local.