[Made In Cameroon Magazine] – Jusqu’en septembre 2022, l’huile raffinée sera toujours vendue chère. C’est ce qu’on peut retenir des analyses de la Beac pour l’évolution de ce sous-secteur agroalimentaire durant ce troisième trimestre.
En dépit d’une meilleure production qu’au trimestre passé, les raffineries oléagineuses continuent de souffrir des conséquences de la conjoncture continentale et internationale actuelle. « Outre la rareté d’intrants essentiels tels que l’huile de palme brute, la hausse généralisée des prix et le coût élevé de la douane obèrent l’activité dans cette sous-branche », explique la Beac dans son rapport du test prévisionnel de conjoncture.
Il n’est donc pas questions pour les opérateurs de baisser les prix, alors que la conjoncture économique reste préoccupante.
Depuis décembre dernier, les produits oléagineux connaissent une surchauffe des prix. Dans les marchés du pays, l’huile de palme raffinée coûte entre 1500 et 2000 Fcfa le litre selon la région, contre 1200 Fcfa par le passé. Ce qui traduit une augmentation de 25 à 50 %. Dans les supermarchés, le rationnement est pratiqué. Pas plus de deux bouteilles par personne.
Par ailleurs, la même tendance haussière est observée du côté de la vente de l’huile de coton, produite par la Société du Développement du Coton du Cameroun (Sodecoton). « Les activités de la filière coton pourraient chuter au troisième trimestre 2022, la campagne 2021-2022 arrivant à son terme et les stocks des produits finis ayant considérablement diminué », indique le rapport de test prévisionnel de la Beac.