[Made In Cameroon Magazine]- En phase de devenir le pionnier dans un marché qui a le vent en pourpre, l’univers des drones au Cameroun fait parler de lui-même. Les modèles diffèrent selon la spécifié. “Tagus nap” pour la prive de vu aérienne, “Akevaquer” pour le transport des équipements et la plus récente “SR21“ pour la surveillance et doté d’un logiciel de reconnaissance faciale. L’entreprise “Tagus drone” dirigé par Borel Taguia, jeune ingénieur de l’Ecole supérieur Polytechnique de Maroua dans la région de l’Extrême-Nord, créer en 2019 entend sensibiliser les camerounais et africains sur les multiples opportunités qu’offre ce vaste marché.
Avec plus d’une dizaine d’employés, les revenus de “Tagus drone” sont estimés à près de 70 millions de Fcfa par an ; et envisage conquérir toute le continent africain à priori l’Afrique de l’Ouest dont le Bénin et la Cote d’Ivoire. Le drone, cet aéronef sans passager ni pilote qui peut voler de façon autonome ou être contrôlé à distance depuis le sol, est un marché en croissance qui pourrait rapporter plus de 84 milliards de Fcfa sur le plan mondiale d’ici 2025.
« Nous travaillons pour augmenter le temps de vol en y associant les énergies renouvelables, c’est-à-dire plus de dix heures de vol contrairement à 30 minutes ou 45 minutes qu’on retrouve sur le marché», nous fait savoir Jean Manterne Ango, directeur technique “Tagus drone“. Bien qu’il soit un outil sans équipage, le drone peut tout même servir à un type de transport nous confie Borel Taguia : « On peut l’utiliser pour expédier les vaccins, les médicaments dans les zones difficilement accessibles », cite-t-il entre autres, les avantages des drones.