[Made In Cameroon Magazine]-La bible l’a dit : « Il n’est pas bon pour un homme de rester seul… » et ce n’est pas à notre ministre de faire le contraire ! Très peu connu du grand public, Gabriel Mbaïrobe fait sans doute partie des dirigeants les plus discrets de l’exécutif, mais aussi bien apprécié par les acteurs de son domaine. Des images du patron de l’Agriculture et du Developpement Rural circulent sur la toile depuis le week-end dernier, informant qu’il s’est marié à une belle dame caucasienne.
Comme tous les mariages sur la toile, celui du ministre est largement commenté. En dehors de quelques internautes qui souhaitent un bon ménage au couple, plusieurs camerounais voient derrière une telle union, une stratégie pour le ministre d’assurer ses arrières en cas d’une éventuelle crise qui renverserait le régime de Paul Biya. « Avec une nationale occidentale, Gabriel Mbairobe se sentirait plus à l’abri » ; « L’argent du pays a trouvé une nouvelle porte de sortie » ; « Mon père ne t’inquiète pas, même au Danemark l’épervier va te prendre le moment venu »; « Le tuyau c’est la position », c’est en effet là, quelques commentaires qu’on lit dans les réseaux sociaux. Pour certains internautes, c’est la première fois qu’ils entendent le nom de leur ministre de l’Agriculture.
Ingénieur en électromécanique de l’Ecole nationale supérieure polytechnique (aujourd’hui École nationale supérieure polytechnique de Yaoundé), il occupait cumulativement jusqu’à sa nomination le Directeur des industries, les fonctions de point focal à la Commission centrale de Passation de Marchés et Approvisionnements généraux et représentant du maître d’ouvrage au sein de la Commission interne de Passation des Marchés de la Sodecoton, entreprise qu’il intègre en 1985. C’est ainsi qu’il évolue et se retrouve dans le cercle de décisions de l’entreprise.
Gabriel Mbairobe a également plusieurs autres atouts sur son dos: Spécialiste en montage des usines égraineuses, il est considéré comme étant celui qui a accompagné la majorité des projets d’installation des nouvelles usines au Cameroun. Il a participé à divers séminaires sur la maintenance industrielle, hydraulique, la qualité de la fibre et les automatismes industriels, la production de la vapeur, l’extraction d’huile végétale. Il parle couramment français, anglais, fufulde et laka. Il a aussi une grande maîtrise en informatique.
Le ministre Mbairobe est membre de plusieurs associations, conseiller municipal Rdpc à la mairie 4e de Garoua et par ailleurs trésorier de la section Rdpc de la Bénoué et président de la sous-section de Roumde Adjia-Reyre-Petit Paris. Il est le président de l’association culturelle des Laka, chef traditionnel de 3e degré du quartier Sararé dans la Benoué. Il aime le tennis, le volley et le football ; et a été le président du conseil d’administration de Coton Sport de Garoua durant 14 années, club de football qu’il quitte le 17 octobre 2017.