C’était lors de l’installation des dirigeants récemment nommés à la tête de la Caisse autonome d’Amortissement (CAA), le gestionnaire de la dette publique et de la Caisse de Dépôt de Consignations (CDC).
Durant son allocution le minfi a saisi l’occasion pour inciter ses nouveaux collaborateurs à penser des voix et moyens par lesquels l’État camerounais pourra continuer à mener ses multiples projets sans inquiétude d’ici 2024.
En effet le ministre des Finances, en tant que principal responsable des négociations craint la fin du programme avec le Fonds monétaire international.
Il le fait clairement savoir en ces mots : « (…)En ma qualité de ministre des Finances principal responsable des négociations avec le FMI, je n’ai encore eu aucun indice venant de la hiérarchie me permettant de penser qu’après le programme actuel qui s’achève en 2024, un autre programme suivra ».
Poursuivant son propos, il déclare que « Le Cameroun n’étant pas appelé à être éternellement sous-programme, nous devons nous rappeler que gérer c’est prévoir, et il nous revient donc à nous tous, et à vous aussi de trouver dès maintenant des ressources de remplacement de ces appuis budgétaires, afin que le Cameroun poursuive sa marche en avant et que le financement de notre développement se poursuive ».
On note également que, 770 milliards de FCFA, c’est le montant de l’appui budgétaire qui devrait être mis à la disposition du Cameroun à la faveur du programme triennal économique et financier Cameroun-FMI (2021-2024). Il est assorti de la Facilité élargie au Crédit (Fec) et du Mécanisme élargi de Crédit (Medc).
Mais selon le ministre des Finances seuls 380 milliards Fcfa proviennent du FMI tandis que le reste devrait provenir des bailleurs de fonds tels que la Banque mondiale, la Banque africaine de Développement, l’Union européenne ou encore la France.
Il tire donc la sonnette d’alarme pour que l’accent soit véritablement mis sur une éventuelle solution efficace pour une meilleure transition en ce qui concerne cet appui budgétaire.