[Made In Cameroon Magazine] – Des sympathisants du parti estimaient que le Pcrn ne devrait pas être mêlé à l’affaire. Que non ! Le président lui-même a volé au secours de sa collègue sans attendre. Ceci, dans un thread de trois tweets, exprimant son étonnement par rapport à la démarche du gouvernement.
« Je suis étonné de découvrir que c’est le laboratoire FRANCE 24 qui dicte la conduite au gouvernement camerounais. Trêve de légèretés ! Les produits de Hon. NOURANE FOTSING ont des dizaines de certificats internationaux », a écrit l’honorable Cabral Libii dans le premier tweet.
Poursuivant par des interrogations, il écrit : « Où sont les analyses de laboratoires camerounais ? Où est la réglementation camerounaise sur ces fameuses substances toxiques ? Ces produits importés ont-ils payé la douane à l’Etat camerounais alors qu’ils étaient interdits ? »
« Les tribunaux administratifs arbitreront. Pour information voici sous le suivisme gouvernemental, des marques françaises qui ont exactement les mêmes substances chimiques. CL », a-t-il terminé.
Pour étayer sa réaction, l’élu du Nyong-Et-Kellé a joint à ses tweets la photo du communiqué du ministre Manaouda Malachie sur la prohibition de l’achat, l’utilisation et la commercialisation de substances chimiques à caractère dépigmentant au Cameroun ; le glutathion et l’alpha-arbutine utilisés par Nourane Foster en occurrence.
Au sein de l’opinion publique, beaucoup se disent déçus de la sortie du député Cabral Libii. Sous son thread, et même sur la page Facebook de Médiatude où la réaction a été publiée, les internautes s’expriment.
Tout compte fait, ce n’est pas la première fois que la députée Nourane Foster met son parti dans des situations compromettantes pour son image. Par ailleurs, conformément à la demande du ministre de la Santé publique, elle a annoncé la fermeture des boutiques de commercialisation de ses produits éclaircissants au Cameroun.
Cependant, cela ne suffit pas. Car n’étant pas la seule, beaucoup d’autres camerounais promeuvent la dépigmentation de la peau dans nos marchés. Il s’agit pourtant d’un commerce interdit. Comment tous ces produits éclaircissants importés font-ils pour traverser les frontières ? Enquête à venir !
Le gouvernement veut ça part et c’est normal.